Le chant des profondeurs
door Juliette Gibert
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Over het boek
La banlieue est un mot connoté.
Immédiatement viennent en tête des cités gigantesques et vétustes, des voitures qui brûlent, des altercations avec les forces de l'ordre.
On a aussi beaucoup d'images du Parisien, tantôt speed tantôt cool, mais toujours avec ce je ne sais quoi qui fait le chic.
C'est encore plus vrai de la Parisienne, bien entendu.
Les films regorgent de ces personnages bourgeois, essentiellement préoccupés de leurs états d'âme, de ces histoires d'amour à trois où l'on parle de sexe dans la cuisine et où l'on fait des repas interminables dans le très joli jardin d'une maison sublime.
Il est très tentant de ne parler que de cela, du glamour et du drame, de la légèreté et de la violence, car ils forment de jolis tableaux dont le style est connu et attendu.
Mais il est un peuple oublié, coincé entre ces populations plus visibles, le peuple des gens ordinaires, ceux qui prennent le RER pour aller travailler chaque matin.
Ces foules sans nom et sans histoire qui pourtant font tourner la machine.
Qui s'intéresse à ces vies-là ?
Et pourtant, si l'on prête bien l'oreille, si l'on s'extrait un peu de la rumeur du monde, on peut l'entendre, ce chant des profondeurs.
Immédiatement viennent en tête des cités gigantesques et vétustes, des voitures qui brûlent, des altercations avec les forces de l'ordre.
On a aussi beaucoup d'images du Parisien, tantôt speed tantôt cool, mais toujours avec ce je ne sais quoi qui fait le chic.
C'est encore plus vrai de la Parisienne, bien entendu.
Les films regorgent de ces personnages bourgeois, essentiellement préoccupés de leurs états d'âme, de ces histoires d'amour à trois où l'on parle de sexe dans la cuisine et où l'on fait des repas interminables dans le très joli jardin d'une maison sublime.
Il est très tentant de ne parler que de cela, du glamour et du drame, de la légèreté et de la violence, car ils forment de jolis tableaux dont le style est connu et attendu.
Mais il est un peuple oublié, coincé entre ces populations plus visibles, le peuple des gens ordinaires, ceux qui prennent le RER pour aller travailler chaque matin.
Ces foules sans nom et sans histoire qui pourtant font tourner la machine.
Qui s'intéresse à ces vies-là ?
Et pourtant, si l'on prête bien l'oreille, si l'on s'extrait un peu de la rumeur du monde, on peut l'entendre, ce chant des profondeurs.
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